Alan Thomson
Le programme d’entretien des PC a été mentionné dans nos deux derniers articles du Scoop de l’arbitrage. Ouvrez le lien si vous souhaitez consulter l’édition de mars… https://pickleballcanada.org/wp-content/uploads/2024/04/March-Scoop-EN.pdf
Lorsque ce programme a été discuté pour la première fois lors des réunions du Conseil consultatif des officiels (CCA), chacun des arbitres en chef provinciaux avait prévu que plusieurs arbitres ne continueraient probablement pas à participer au programme, car ils n’avaient pas arbitré activement et ne s’étaient pas tenus au courant des mises à jour des règlements et des pratiques exemplaires.
Ce que l’on n’avait pas prévu, c’est le nombre d’arbitres qui ont été actifs et qui ont fait un excellent travail sur le terrain, et qui ne veulent pas se soumettre à l’interrogatoire oral et au processus de vérification maintenant en place, qui a pour but de vérifier que les arbitres sont capables de travailler selon les normes de leurs accréditations actuelles. Il n’est pas facile d’obtenir ses qualifications, et je ne peux donc que supposer qu’il n’a pas été facile de prendre la décision de les laisser tomber, mais c’est une décision qu’un nombre croissant d’arbitres prennent. Pourquoi ? Et que peut-on faire pour changer cela ?
Je ne vois que trois solutions possibles… 1) Mettre fin au programme ? 2) Convaincre ceux qui sont réticents que le processus de vérification n’est pas aussi difficile qu’on le pense, et 3) Maintenir le cap, car le programme de maintien est nécessaire pour assurer la validité du Programme canadien des officiels.
Réduction du programme
Pickleball Canada et les membres de la CAO ne considèrent pas qu’il s’agît d’une solution viable au problème. Le programme d’entretien a été institué pour contourner un problème plus important : les arbitres canadiens sont perçus comme étant moins compétents que leurs homologues américains.
La vérification des antécédents n’est pas aussi difficile qu’on le pense
La CAO aimerait vous convaincre qu’il ne s’agit pas d’un processus difficile ! Si vous êtes un arbitre actif plusieurs fois par an, que vous vous tenez au courant des changements de règles et des meilleures pratiques et que vous suivez les tests en ligne, vous n’aurez PAS de problème avec les cinq questions qui vous seront posées. L’objectif n’est pas de faire échouer quelqu’un, mais plutôt de mettre en évidence ses faiblesses afin qu’il puisse y remédier. Les personnes qui poseront les questions travailleront avec vous, et non contre vous. Certaines personnes qui se trouvent actuellement dans le processus n’ont pas répondu aux questions aussi bien que nous l’aurions espéré, mais elles étudient et se verront offrir une nouvelle chance de réussir.
Maintenir le cap, car cela est nécessaire pour garantir la validité du programme
Après avoir travaillé dur pour mettre en place un programme d’accréditation réciproque avec USA P, nous savions qu’il serait difficile de respecter et de maintenir les normes de performance pour chaque arbitre, car nous avons moins d’occasions de nous rendre sur le terrain et de pratiquer notre métier. La CAO avait une préoccupation immédiate : s’assurer que notre programme était aussi bon que celui de l’USA P et que toute personne recevant une accréditation au Canada serait tout à fait capable d’arbitrer aux États-Unis selon les normes attendues. Notre pire scénario a été de recevoir un appel de l’USA P nous informant que l’un de nos arbitres se trouve actuellement aux États-Unis et qu’il ne répond pas aux attentes ! Malheureusement, je dois signaler qu’il y a seulement quelques jours, ce scénario s’est déroulé et que ces préoccupations ont été exprimées par l’USA P. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a quelques circonstances atténuantes et que nous travaillons à résoudre ce problème et à atténuer ces préoccupations générales. L’USA P est consciente que les normes varient d’un pays à l’autre, dans toutes les provinces et tous les États, et qu’un suivi et des discussions continus seront nécessaires. À cette fin, USA P est très intéressée par notre programme et envisage d’instituer un programme similaire pour aider à annuler les problèmes similaires dans leurs 50 États.
Je constate qu’une autre question est posée : « Pourquoi n’avons-nous pas simplement un programme canadien ? ».
Comme vous le savez tous, le pickleball est sans doute le sport qui connaît la croissance la plus rapide et qui continue de s’adapter chaque année. La Pickleball Federation of the America’s (PFA) a été créée il y a quelques mois, et la Global Pickleball Federation (GPF) continue de faire des progrès en vue d’avoir une organisation mondiale. En tant qu’officiel en chef de Pickleball Canada, je travaille sur un comité pour mettre en place le programme d’arbitrage de la GPF, avec l’objectif éventuel que chaque pays forme, évalue et certifie ses arbitres selon une norme unique. Je suis certain que les difficultés que nous connaissons actuellement seront bien moindres que celles que la FGP devra surmonter.
Un dernier commentaire pour ceux qui pensent que nous sommes peut-être allés trop loin dans nos attentes de ce qu’un arbitre de Pickleball devrait savoir et être capable de faire pendant un match. Les joueurs paient une somme d’argent considérable, certains tournois offrant même des prix en espèces. Nous croyons que les attentes ont été fixées et que les joueurs exigent maintenant ce qu’il y a de mieux de la part du groupe d’arbitrage. Les Championnats canadiens de pickleball Myoflex ® qui ont eu lieu à Halifax l’été dernier ont été un événement très réussi avec près de 900 joueurs et une équipe d’arbitres composée de 20 arbitres certifiés et de 25 arbitres accrédités de niveau 2 qui ont travaillé sur 2800 matchs au cours des 5 jours. Le professionnalisme de ce groupe était évident tout au long du tournoi et de nombreux joueurs ont exprimé leur appréciation pour leur présence, leurs longues heures de travail et leur attention aux détails, dans certains cas après 10 ou 12 heures de travail.
Que vous soyez un officiel du programme ou un joueur ayant une opinion bien arrêtée dans un sens ou dans l’autre, nous serions heureux de vous entendre. officiating@pickleballcanada.org