Parlons avec Deakin

décembre 1, 2023

Steve Deakin

Alors que l’automne se transforme lentement en hiver, nous nous entretenons avec Steve Deakin pour savoir comment se déroulent ses préparatifs en vue de la saison 2024 de l’PPA.

Vous avez mentionné dans le dernier Scoop que vous vous entraîniez intensément pendant l’automne pour vous préparer à la saison 2024 de la PPA. Comment se déroulent vos préparatifs ?

Oui, j’ai commencé un programme d’entraînement hors cour très intensif. Je viens d’entamer ma cinquième semaine le 6 novembre. J’ai sous-estimé le défi que cela représentait. Les deux premières semaines n’ont pas été très amusantes, mais je me suis habitué au programme et je commence à voir des progrès.

À quoi ressemble votre routine quotidienne pendant cette période de formation ?

En réduisant l’entraînement sur le terrain et en augmentant l’entraînement en dehors du terrain, ma routine est extrêmement simple. Je me réveille tous les jours à la même heure, je vais à la salle de sport pendant deux heures, je mange bien, j’essaie de me faufiler dans une courte séance d’entraînement sur le terrain dans l’après-midi et je me couche tous les jours à la même heure. Je répète. Je ne prends pas de jours de congé et je fais toujours quelque chose pour rester actif.

Vous fixez-vous des objectifs au début de chaque saison d’PPA ? Si oui, pouvez-vous donner quelques exemples ou expliquer pourquoi vous trouvez important de vous fixer ces objectifs ?

Je me suis toujours fixé des objectifs personnels, quel que soit le sport que je pratiquais. Par exemple, à mon retour de blessure en 2023, mon objectif était de monter trois fois sur le podium de la tournée de la PPA et de conserver mes championnats nationaux canadiens dans les épreuves principales de double masculin et de double mixte. Je n’ai pas réussi à monter deux fois sur le circuit de la PPA, mais j’ai atteint mon objectif pour les championnats nationaux. Il est très important de se fixer des objectifs. Je pense que cela m’aide à rester concentré sur mon amélioration, que ce soit en dehors ou sur le court. Il est également très important de se fixer des objectifs réalistes en fonction de son âge et de ses capacités. Mon objectif pour la saison 2024 de la PPA sera de monter cinq fois sur le podium, car mon corps et mon poignet se sentiront beaucoup plus forts, et de défendre mes championnats nationaux canadiens à Halifax dans les épreuves principales.

Quelle est la partie de votre processus de planification que vous préférez pour la tournée PPA ?

Je vais être honnête avec vous : le processus de planification d’une tournée est un travail difficile. Je ne pense pas avoir de partie préférée haha. Avec les changements constants de dates et de lieux de tournois, les guerres de tournois et la recherche du partenaire idéal, la planification est un peu chaotique. Je suis un athlète très routinier et je n’aime pas les changements inattendus. Je n’ai jamais été très doué pour “encaisser des coups”. Cela dit, je suis extrêmement reconnaissant de pouvoir gagner ma vie en pratiquant un sport et de faire partie du PPA Tour.

À quoi ressemble une journée de compétition typique lors d’un événement PPA ?

Pour ma part, comme je l’ai déjà mentionné, je suis un athlète routinier. Le premier match de la journée commence généralement à 10 heures. Je me réveille à 7 heures et je prends un petit déjeuner copieux. Je remonte dans ma chambre et prépare mon sac pour la journée (toujours de la même manière et à la même heure). J’appelle ensuite le chauffeur pour qu’il vienne me chercher afin que je sois sur place à 8h45. Il me faut 15 minutes pour m’habiller et me mettre à l’aise dans notre salon avant de me rendre sur le court d’entraînement avec mon partenaire à 9 heures. L’échauffement typique d’avant-match dure de 30 à 45 minutes, en fonction de mon partenaire, des conditions météorologiques, etc. Ensuite, je retourne au salon, je m’hydrate un peu, je prends peut-être une collation rapide et j’attends qu’on m’attribue un court pour commencer la journée. Je reste généralement seul tout au long de la journée pour rester concentré et, une fois la journée terminée, je rentre à l’hôtel et je m’occupe de la récupération nécessaire, y compris un repas copieux pour me préparer à la compétition du lendemain. La simplicité est la philosophie qui fonctionne pour moi.

Qu’est-ce qui vous motive les jours de compétition ?

Je pense que pour moi, le fait de savoir que dans le paysage actuel du PB, chaque match au niveau professionnel sera une bataille, qu’il s’agisse du premier tour ou d’un match de médaille. En 2018-2021, il y avait quelques tours plus faciles pour commencer, un quart de finale décent, puis des matchs difficiles pour les demi-finales et les médailles. Il y a eu tellement de jeunes athlètes talentueux et affamés qui sont entrés dans le sport en 2022, avec la tête sur les épaules et rien à perdre. J’ai joué des matchs de premier tour en 2023 qui auraient été des demi-finales de qualité en 2019. Le fait de savoir que chaque adversaire qui se trouve devant moi aujourd’hui a les capacités de me battre, quel que soit le tour, me motive et m’engage à fond. Cela devient une bataille mentale et c’est ce que j’aime.

Jouez et amusez-vous bien !

Avez-vous une question à poser à Steve Deakin ? Si c’est le cas, envoyez-la à scoop@pickleballcanada.org et vous pourriez voir votre question dans le prochain numéro du Scoop.