Parlons avec DeakinLinda JefferiesPARLONS AVEC DEAKIN
Steve, comment focalisez-vous lorsque vous êtes sous pression sur le terrain ? J'ai toujours été solide mentalement dans tous les sports que je pratiquais. Par exemple, être capable de laisser passer un mauvais point est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Nous sommes humains et nous faisons tous des erreurs. Des mauvaises aussi. Cela fait partie du jeu. Je priorise les arrêts de jeu lorsque je ne suis pas confortable dans une situation de match. C'est incroyable ce qu'une minute peut faire pour se calmer et se remettre sur la bonne voie. Une autre astuce que j'utilise dans les situations où j’éprouve des difficultés dans un match est de revenir à ce que je faits de bien, comme un bon amorti (drop), une transition en douceur et plus de petits coups (dinking). C'est incroyable la rapidité avec laquelle cela me calme et me rend plus confiant. Finalement, je garde ça simple. De profondes respirations et du plaisir à jouer !
Avez-vous des routines d'avant ou d'après-match ? Je suis un joueur très routinier. Le jour du match, je suis structuré et réfléchi du moment où je me réveille jusqu'à l'heure où je me couche. Jusque dans la façon dont je fais mon sac, ce que je mange, l’heure à laquelle je mange, la routine d'échauffement, la récupération après le match, les vêtements que je porte, comment et quand je saisis ma raquette, etc. Je pourrais littéralement remplir une page entière avec cela, mais je pense que tout le monde comprendra que j'ai besoin d’une routine pour réussir. Je vais vous révéler une chose que je fais une fois qu'un évènement est terminé, et seulement si je monte sur un podium. Je me paye une pizza et une canette de coca-cola. Ne me jugez pas ! Ha, ha !
J’en ai deux favorites : « Show me the money » (Montre-moi l’argent) « We talkin about practice man » (on parle de pratique ici, mon gars)
Qu'est-ce qui vous motive le plus en tant que joueur professionnel ? Selon moi, la motivation fait que chaque jour est différent et qu’il y a toujours de nouveaux défis. Je pense que le fait de rester à jour au niveau professionnel, à l'âge mûr de 46 ans, est aussi extrêmement motivant. J'aime vraiment compétitionner avec les 20 ou 30 ans et trouver comment le faire en m’amusant. Les objectifs que je me fixe m'aident également à rester engagé et sur la bonne voie.
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